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BANKSY,

L'ANONYME IDEALISTE

 

 

 

 

 

 

 

 

     « Banksy », si vous êtes arrivés jusqu’ici c’est que ce mot vous dit au moins quelque chose. En fait il s’agit du pseudonyme d’un des street-artiste les plus connus et controversés du milieu. Mais même après vingt-ans à voir ses œuvres décorer les murs du monde entier, sa véritable identité reste un mystère. Tout ce dont on est sûr est que Banksy est un artiste britannique qui aurait commencé sa carrière dans la ville de Bristol au Sud-Ouest de l’Angleterre en faisant partie du groupe de graffeurs les « Bristol's DryBreadZ Crew » (DBZ). Actif depuis le début des années 90’ Banksy utilise principalement la peinture comme support à ses œuvres et notamment au travers de pochoirs. Comme il l’explique dans son livre « Wall and Piece », à ses débuts son travail lui demandait énormément de temps et après avoir plusieurs fois faillit se faire prendre en flagrant délit par la police à cause de ça, il a décidé d’utiliser des pochoirs lui permettant de préparer une partie de son travail à l’avance. 

 

 


     Son art est souvent satirique et combine l’humour noir à l’art dans le but de faire passer des messages philosophiques, sociaux, idéalistes voire même politiques. La plupart du temps ses œuvres s’associent à des éléments comme des panneaux publicitaire, des inscriptions et tout autre objet déjà présent sur les lieux. Son travail commence à être reconnu dans les années 2000 alors que Banksy s’est installé à Londres, c’est aussi à cette époque qu’il commence une série d’expositions à « l’internationale ». Comme sa très connue série de neuf peintures sur le Mur de Bethlehem (Mur de la Séparation) en Palestine qui s’est répandue sur le net comme une trainée de poudre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

      Mais Banksy est un artiste qui aime la diversité et ne se limite pas qu’aux graffitis et aux pochoirs. En 2010, il réalise un film Exit Through the Gift Shop, traduit par Faites le Mur en Français, présentant des street-artistes comme Shepard Fairey ou encore Invader au Festival du film de Sundance et à la Berlinale. En 2013 il organise une exposition à New-York, Better out than in (mieux dehors que dedans) mêlant peinture et création physique à l’intérieur de camions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

    Enfin pendant l’été 2015, Bansky va mettre en place une exposition temporaire appelée « Dismaland » (contraction de dismal signifiant lugubre et du mot land : terre, espace) et pensée comme une version dystopique des parcs à thème tel que Disneyland. Réunissant pas moins de 58 artistes le projet va être monté en secret en banlieue de la station balnéaire de  Weston-super-Mare en Angleterre. Banksy décrira lui même son projet comme : « un parc à thème familial inadapté aux enfants »*, composé d’attractions traditionnelles détournées telles qu’un bassin de « pêche aux canards » où ceux-ci sont enduits de mazoute ou encore un bassin de pilotage de petits bateaux remplis de migrants qui ne débarqueront jamais. On y trouve aussi des sculptures et des tableaux construits sur le même thème ainsi que des concerts organisés tous les soirs jusqu’au démantèlement  du parc fin septembre 2015.
    

Envie d’en savoir plus sur Banksy ? Rendez sur son site officiel : 


Et pour notre sélection de ses plus belles œuvre faites donc un tour sur la galerie dédiée à l’auteur : 

* « Familial theme park unsuitable for children » : « Banksy Dismaland show revealed at Weston's Tropicana – BBC News ». BBC News. Retrieved 20 August 2015.

BBC News
Ecrit par Camilia Narce le 28/11/2016
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