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LE STREET ART AU SERVICE DE LA LUTTE CONTRE LA DÉFORESTATION 

     Nous entendons de plus en plus parler de la déforestation autour de nous, dans les médias, autour de la table, à l’école….Cette préoccupation est dans toutes les bouches, mais aussi dans la rue. Pendant que certains décident de boycotter l’huile de palme (à l’origine de 90% de la déforestation dans les produits producteurs), d’acheter des produits issus de forêts gérées durablement ou font des dons afin d’aider à replanter des arbres, les artistes s’expriment un peu partout dans les rues du monde. C’est le cas de l’association BUND, une association allemande qui a décidé de collecter des dons pour aider à pallier la déforestation urbaine en mettant en scène un marronnier de Berlin de manière toute à fait originale et poétique. En effet, lorsque les marrons tombent sur des toiles tendues, ils créent une lumière et un son, ce qui aboutit à un vrai concert. 

 

     Dans le même esprit, La Fondation Chinoise pour la Protection de l’Environnement a souhaité sensibiliser les Shanghaiens à la consommation de baguettes qui tuent chaque année 25 millions d’arbres. Avec l’installation de faux arbres abattus, l’association promeut l’utilisation de baguettes  réutilisables. 

 

     Toujours en Chine, cette même association a créé un passage piéton tout à fait original. Les barres rectilignes blanches ont laissé place à une toile tendue où est représenté un arbre sans feuille. Chaque fois qu’un piéton traverse la route, il marche dans une peinture biodégradable et écologique verte qui remplit l’arbre de feuilles. L’objectif de cette installation artistique est bien entendue de dénoncer la pollution par émission de CO2 émit  par les voitures (qui représente 40% de la pollution de l’air en Chine). 

      De même, WWF a encore une fois agis en faveur de l’environnement en mettant en place des distributeurs de papiers toilettes dans les toilettes publiques de Copenhague. Avec des calques en forme du continent africain, ils sensibilisent les usagers à l’importance du papier et au gâchis. On peut y lire « Save paper, save the planet, soit « Sauver le papier, sauver la planète ». 

       L’artiste anglaise Angela Palmer a quant à elle organisé une opération « coup de poing » en disposant des tronçons de bois sur la route. On appelle cela de la biocreativité, ici l’artiste dénonce le déboisement excessif en faveur de l’élevage bovin et du travail des charpentiers. 

     Le street artiste marseillais Philippe Echaroux connu pour représenter le street art « 2.0 », a mis à profit son talent pour les installations lumineuses afin de dénoncer la déforestation en Amazonie et ses conséquences notamment sur la tribu Surui. Il projette les visages des indigènes sur les arbres restants de la forêt pour rappeler que des êtres humains pâtissent directement de la déforestation amazonienne. Jusqu’au 15 décembre 2016 vous pouvez admirez ses œuvres à La Galerie Seven to five Voûtes de la Major à Marseille.

L’EXTERMERMINATION SYSTEMATIQUE DES ARBRES EN FAVEUR
CONSUMERISME REVOLTE LES ARTISTES MAIS PAS SEULEMENT
Ecrit par Morgane Berton le 01/12/2016
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